Handball. Manuel Vela Borda et Saint-Sébastien (N2F) démarrent en trombe

Les Sébastiennaises ont étrillé les Blanquefortaises (18-30). L’entame parfaite pour le club du Sud-Loire et son nouvel entraîneur Manuel Vela Borda.

Cet été, Manuel Vela Borda (42 ans), a succédé à l’emblématique Fabrice Bonhour sur le banc de Saint-Sébastien. L’entraîneur espagnol, originaire de Caceres, près d’Extremadura, dans le sud du pays, a été séduit par l’ambiance extraordinaire, qui règne dans le club du Sud-Loire.
Ici, l’état d’esprit me plaît, le projet est intéressant, il y a tout pour réussir, explique-t-il. Le technicien, à la formation de professeur d’EPS et ancien joueur, a tout d’abord eu plusieurs casquettes en Espagne, au Club Handball Paideuterion, avant de franchir le pas, dès ses 19 ans, dans la gestion d’une équipe ou d’une école de hand au quotidien.
Je suis en France depuis 2016, j’adore le pays », lâche, enthousiaste, l’intéressé, notamment passé par le HBC Nantes, Sainte-Pazanne, Bouguenais, Saint-Lumine-de-Coutais ou l’Alliance Couëron-Chabossière. Je vais essayer d’amener ma vision du hand, se servir du hand espagnol, prendre tout ce qu’il y a à prendre du handball français. Je donne ce que j’ai appris et je cherche constamment à apprendre.

« Le hand, c’est ma vie »

Avec réussite pour le moment puisque sa troupe, en déplacement à Blanquefort samedi, a réalisé un beau coup en signant un succès 18-30.
C’est une victoire qui fait du bien mais il faut garder les pieds sur terre. Tactiquement, on a été très sérieux. On a fait une superbe première mi-temps (8-16, 30^e). En deuxième, j’ai pu donner du temps de jeu à tout le monde. Il faut compter sur Manuel Vela Borda pour surprendre cette saison, en témoignent les différentes autres facettes de l’homme qui a récemment publié un premier livre sur sa manière de concevoir la discipline, ou donne des cours d’Espagnol dans un lycée à Machecoul.
Je suis un homme enthousiaste, assure-t-il. Le hand, c’est ma vie.
Prochaine étape, et pas des moindres : réussir la première à Luc Abalo, samedi.

Source Presse Océan