Handball. N2F : « Faire progresser les joueuses » : Thomas Freire, le temps de la confirmation
Ouest France 06/09/2024
N2F. Saint-Sébastien SLHB – Cognac Aljo : samedi 7 septembre (19h, salle Luc-Abalo). Les protégées de Thomas Freire s’apprêtent à débuter une nouvelle saison après avoir fini la dernière dans une dynamique positive.
Quatrième la saison passée à un petit point du podium et invaincu depuis le 13 janvier dernier, le 3SLHB (Saint-Sébastien-sur-Loire) a fini sa saison sur les chapeaux de roues, tel un rouleau compresseur. Arrivé en cours de route, Thomas Freire a donné un nouvel élan à cette équipe qui n’avait pas connu d’aussi bons résultats depuis Fabrice Bonhour il y a quelques années (4è de N1F en 2019), « Il a construit énormément de choses mais il n’avait pas les moyens que j’ai aujourd’hui, je suis arrivé avec des choses déjà en place. Il a beaucoup travaillé pour en arriver là, j’en suis encore loin » confie le jeune coach de 23 ans que nous avions qualifié de successeur.
« J’ai rarement vécu avec un groupe aussi sain »
Maintenant, il faut clore cet épisode et conserver la même dynamique. Si l’objectif de la montée n’est pas à exclure, il faut tout de même garder les pieds sur terre rappelle Thomas Freire, « On essaie de rester stable et humble. Le but est de faire progresser les joueuses et de se maintenir à tout prix, explique-t-il, on ne vise pas la montée à tout prix. Si on ne l’a pas, ce ne sera pas un échec. Loin de là. »
En effet, les adversaires qui vont se dresser devant Enora Riot et ses équipières ne sont pas à prendre à la légère. À commencer par Cognac Aljo qui, lui aussi, a terminé quatrième de N2F la saison passée. Pour autant, le doute ne semble pas envahir cette jeune équipe et encore moins leur entraîneur. Il tient même à souligner l’environnement sain du club et celui de son équipe, « J’ai rarement vécu avec un groupe aussi sain et aussi stable. »
Les objectifs semblent à portée de main pour le 3SLHB qui, s’il continue dans cette dynamique, ne devrait pas se faire de soucis.
Source : Ouest-France 06-09-24