Propulsées sur le devant de la scène, les joueuses U17 de Morgan Gicquel se battent pour la qualification en poule haute nationale. Une vitrine pour le club.

Après avoir triomphé avec l’équipe féminine réserve, Morgan Gicquel a pris en charge l’équipe des U17 féminines de Saint-Sébastien. Une ambition : faire progresser sa formation. La nouvelle coach s’est alignée sur les mots Thomas Freire, qui disait il y a quelques jours qu’« être premier sans amélioration serait un échec ».

Il faut avouer que Saint-Sébastien s’attelle à trouver la bonne recette et les efforts paient. « On a un vivier au niveau du club très intéressant, même au niveau du renouvellement futur des U17 et de l’équipe senior », appuie Morgan Gicquel. Si Saint-Sébastien retrouve une certaine gloire en occupant les premiers postes du championnat N2F, il peut aussi remercier les performances de son équipe U17. Huit matches, six victoires et deux défaites : les Sébastiennaises sont aux portes de la poule haute. « C’est un groupe qui s’entend bien, avec une volonté de progresser. Elles s’entraînent trois à quatre fois dans la semaine. »

Des joueuses régulièrement appelées en A

Les entraînements, organisés avec les équipes supérieures, font alors progresser les jeunes pousses sur le terrain et en dehors. « Il faut qu’elles expérimentent. Elles doivent gagner en osant. Il n’y a pas d’intérêt à toujours faire la même chose. »

La fougue fait partie de l’apprentissage et cela se voit encore aujourd’hui avec la dernière défaite en date. Lorsque les ballons sont chauds, la gestion devient plus difficile et les situations sont mal négociées. Si Saint-Sébastien a grillé un joker pour sa qualification, il demeure tout de même en pole position pour la deuxième place du championnat.

Preuve de sa solidité et de sa qualité, l’équipe phare du 3SLHB appelle régulièrement des joueuses de l’équipe U17F pour pallier les absences. « Voir des jeunes du pôle intégrer l’équipe première à quinze ans, cela donne envie à certaines. » Les Sébastiennaises se portent bien et le doivent notamment à leur jeunesse.

Source : Ouest-France